Pierre Maudet, officiellement retenu par sa campagne pour l’élection partielle au gouvernement du Canton de Genève du 7 mars, a snobé le débat organisé par la Tribune de Genève et le Club suisse de la presse. Une absence remarquée sur l’écran Zoom où chacun, candidats et journalistes, est dans sa cage télégénique et le public invisible. Il vrai que Pierre Ruetschi, réd en chef de la Julie au moment où le journal des Genevois a sorti l’affaire Maudet en mai 2018 est aujourd’hui le patron du Club suisse de la presse.
Le télédébat présente l’indéniable avantage de permettre à tous de le voir en direct ou en différé sans bouger de son fauteuil. Combien de Genevois l’ont-ils visionner? Peut-être plus que l’amphi d’Uni Mail peut contenir d’étudiants. Sans doute moins qu’un débat sur Léman Bleu ou la RTS. Mais l’exercice vaut sans doute d’être répété. Une dizaine de débats devrait suffire pour permettre à la technique et à mes collègues de la presse écrite d’être à la hauteur des enjeux.